ESN Sea Battle - Part 2
Tja !
(Faut prononcer "cha", ça veut colloquiallement dire "bonjour")
Vu que je me suis niqué le genou hier au foot en salle et que de ce fait, j'en chie pour marcher, j'ai tout mon temps pour raconter la suite de mes aventures baltiques...
Après avoir admiré ce magnifique coucher soleil, time to party ! Quelques bières achetées dans le magasin duty-free du ferry ingurgitées, nous avons le plaisir de nous rendre compte qu'il y a un bar dans lequel nous avons la possibilité de démontrer à tout le monde que notre voix n'a rien à envier à celle de Chimè... Andrea Bocelli, les yeux en plus. Outre le karaoké, une boîte est présente pour nous distraire, mais nous préférons néanmoins rester dans nos cabines ou nous promener dans les couloirs, histoire de rencontrer des gens et de tchatcher un peu.
Le lendemain, réveil difficile mais nécessaire : on est à Tallinn ! Le temps est toujours au beau fixe et la température clémente, présage d'une agréable journée. Première étape : retrait de pognon et première constation : là où le Suédois est avare en billet, l'Estonien, lui, il kiffe ça grâââve. En Suède, quand on retire SEK500, on est gratifié d'un joli billet de... SEK500. En Estonie, j'ai dû retirer quelquechose comme EEK1000, ce qui m'a valu d'être rendu propriétaire d'un splendide camaïeu de billets de toutes valeurs, entre autres de 25 (!).
Après avoir avalé "à l'arrache" quelques viennoiseries industrielles assorties de jus d'orange non moins industriel, direction le centre-ville. Première constatation : ça fait très moderne ! Quasi-déception donc de ne retrouver ni bâtiment soviétique aux murs décrépis, ni drapeau marteau & faucille à tous les coins de rue. Quand soudain, alors que nous ressassons notre amertume de ne pas être nés 20 ans plus tôt, une apparition divine nous fait face : un splendide tram au design stalinien ! Rien n'est donc perdu ! Après un petit tour dans un faubourg ancien dans lequel côtoient maisons bien rénovés et maisons bien pourraves, il est temps de nous faire promener par ce sympathique destrier. Une courte période d'hésitation se soldera par la prise de la sage décision de choisir une ligne ainsi qu'une direction complètement au hasard. Grand bien nous en a pris ! L'antédiluvien véhicule, grinçant et brusquant ses voyageurs autochtones (et puis nous aussi quand même) nous amène directement au sein d'un quartier totalement pourri, qui semble ne pas avoir évolué depuis 1991 et la fin de l'URSS ! Joie !
Ceci est la dernière photo prise avec mon appareil. En effet, j'ai eu l'excellente idée de ne pas recharger mes batteries avant de débarquer à Tallinn... J'ai pris quelques photos avec l'appareil de Seb, mais naturellement, je ne les ai toujours pas récupérées. Tout ça pour dire qu'il n'y aura pas d'autres photos de Tallinn sur cet article, en tout cas jusqu'à ce que je récupère les photos de l'appareil de Seb !
Bref, cessons les conneries. Les réminiscences de l'ex-URSS, c'est bien, mais il y a d'autres choses à voir il paraît. En plus, je sens mes collègues un peu tendus dans ce quartier tout miteux. Il est donc temps de se diriger vers la vieille ville, là où tout bon touriste doit aller sous peine périr dans d'atroces douleurs. Et force est de constater que c'est un bon spot à touriste. La vieille ville est en hauteur et est agrémentée de tout un tas de bâtiments médiévaux. D'ailleurs, ils ont l'air très inspirés par le Moyen-Âge ces gens : une nana habillée comme à cette époque vend des bonbons typiquement moyen-âgeux. Je ne sais pas si elle bluffe ou pas, je n'étais pas né à l'époque, mais toujours est-il que ses bonbons faits avec pleins de sucres différents et pleins d'épices venant de partout dans le monde (MHmmhMH... admettons) sont excellents.
Et puis merde, ils donnent faim ces bougres. Justement, on arrive sur une grande place, qui est sans nul doute la place principale de la vieille ville, où un restaurant nous fait du pied. Indien le restaurant. N'ayant jamais mangé indien de ma vie, il me paraît savoureux de perdre ma virginité dans le domaine de la gastronomie indienne dans un pays baltique. Et le pire c'est que j'ai bien aimé !
Nous consacrons ensuite notre après-midi à terminer de visiter la vieille ville pour arriver à la conclusion que c'est vraiment très beau. Tout en haut, de la colline où elle est située, il y a plusieurs points de vue charmants. Mais bon, faut se bouger le cul maintenant ! Il nous reste quelquechose d'essentiel à faire : acheter de l'alcool ! Effectivement, ici, c'est deux fois cher que dans les Systembolagets suédois, ce qui signifie peu ou prou que l'alcool est au même prix qu'en France... Après une petite pause café, direction donc un magasin spécialisé où j'ai le bonheur de me retrouver face à des bouteilles de Ricard et de Pernod... Vendu !
C'est ainsi que bien chargés, nous rentrons au Ferry... La soirée de retour est identique à celle de l'aller, sauf que cette fois nous goûtons aux joies du blackjack pour tenter de liquider nos couronnes estoniennes. Retour donc à Stockholm, où cette fois-ci, nous optons pour rentrer en train et ainsi tester le fameux X2000 suédois, qui se traîne pas mal le cul face au TGV quand même.
Bilan du trip : record du monde de transports en commun (bus de ligne ou de ville, deux trams, métro, ferry, train, taxi), deux bonnes soirées, une visite trop succinte de Stockholm, une découverte d'une ville insoupçonablement jolie, Tallinn, et un peu de jaune pour Växjö ! Nikel !
See you space cowboy !
(Faut prononcer "cha", ça veut colloquiallement dire "bonjour")
Vu que je me suis niqué le genou hier au foot en salle et que de ce fait, j'en chie pour marcher, j'ai tout mon temps pour raconter la suite de mes aventures baltiques...
Après avoir admiré ce magnifique coucher soleil, time to party ! Quelques bières achetées dans le magasin duty-free du ferry ingurgitées, nous avons le plaisir de nous rendre compte qu'il y a un bar dans lequel nous avons la possibilité de démontrer à tout le monde que notre voix n'a rien à envier à celle de Chimè... Andrea Bocelli, les yeux en plus. Outre le karaoké, une boîte est présente pour nous distraire, mais nous préférons néanmoins rester dans nos cabines ou nous promener dans les couloirs, histoire de rencontrer des gens et de tchatcher un peu.
Le lendemain, réveil difficile mais nécessaire : on est à Tallinn ! Le temps est toujours au beau fixe et la température clémente, présage d'une agréable journée. Première étape : retrait de pognon et première constation : là où le Suédois est avare en billet, l'Estonien, lui, il kiffe ça grâââve. En Suède, quand on retire SEK500, on est gratifié d'un joli billet de... SEK500. En Estonie, j'ai dû retirer quelquechose comme EEK1000, ce qui m'a valu d'être rendu propriétaire d'un splendide camaïeu de billets de toutes valeurs, entre autres de 25 (!).
Après avoir avalé "à l'arrache" quelques viennoiseries industrielles assorties de jus d'orange non moins industriel, direction le centre-ville. Première constatation : ça fait très moderne ! Quasi-déception donc de ne retrouver ni bâtiment soviétique aux murs décrépis, ni drapeau marteau & faucille à tous les coins de rue. Quand soudain, alors que nous ressassons notre amertume de ne pas être nés 20 ans plus tôt, une apparition divine nous fait face : un splendide tram au design stalinien ! Rien n'est donc perdu ! Après un petit tour dans un faubourg ancien dans lequel côtoient maisons bien rénovés et maisons bien pourraves, il est temps de nous faire promener par ce sympathique destrier. Une courte période d'hésitation se soldera par la prise de la sage décision de choisir une ligne ainsi qu'une direction complètement au hasard. Grand bien nous en a pris ! L'antédiluvien véhicule, grinçant et brusquant ses voyageurs autochtones (et puis nous aussi quand même) nous amène directement au sein d'un quartier totalement pourri, qui semble ne pas avoir évolué depuis 1991 et la fin de l'URSS ! Joie !
Ceci est la dernière photo prise avec mon appareil. En effet, j'ai eu l'excellente idée de ne pas recharger mes batteries avant de débarquer à Tallinn... J'ai pris quelques photos avec l'appareil de Seb, mais naturellement, je ne les ai toujours pas récupérées. Tout ça pour dire qu'il n'y aura pas d'autres photos de Tallinn sur cet article, en tout cas jusqu'à ce que je récupère les photos de l'appareil de Seb !
Bref, cessons les conneries. Les réminiscences de l'ex-URSS, c'est bien, mais il y a d'autres choses à voir il paraît. En plus, je sens mes collègues un peu tendus dans ce quartier tout miteux. Il est donc temps de se diriger vers la vieille ville, là où tout bon touriste doit aller sous peine périr dans d'atroces douleurs. Et force est de constater que c'est un bon spot à touriste. La vieille ville est en hauteur et est agrémentée de tout un tas de bâtiments médiévaux. D'ailleurs, ils ont l'air très inspirés par le Moyen-Âge ces gens : une nana habillée comme à cette époque vend des bonbons typiquement moyen-âgeux. Je ne sais pas si elle bluffe ou pas, je n'étais pas né à l'époque, mais toujours est-il que ses bonbons faits avec pleins de sucres différents et pleins d'épices venant de partout dans le monde (MHmmhMH... admettons) sont excellents.
Et puis merde, ils donnent faim ces bougres. Justement, on arrive sur une grande place, qui est sans nul doute la place principale de la vieille ville, où un restaurant nous fait du pied. Indien le restaurant. N'ayant jamais mangé indien de ma vie, il me paraît savoureux de perdre ma virginité dans le domaine de la gastronomie indienne dans un pays baltique. Et le pire c'est que j'ai bien aimé !
Nous consacrons ensuite notre après-midi à terminer de visiter la vieille ville pour arriver à la conclusion que c'est vraiment très beau. Tout en haut, de la colline où elle est située, il y a plusieurs points de vue charmants. Mais bon, faut se bouger le cul maintenant ! Il nous reste quelquechose d'essentiel à faire : acheter de l'alcool ! Effectivement, ici, c'est deux fois cher que dans les Systembolagets suédois, ce qui signifie peu ou prou que l'alcool est au même prix qu'en France... Après une petite pause café, direction donc un magasin spécialisé où j'ai le bonheur de me retrouver face à des bouteilles de Ricard et de Pernod... Vendu !
C'est ainsi que bien chargés, nous rentrons au Ferry... La soirée de retour est identique à celle de l'aller, sauf que cette fois nous goûtons aux joies du blackjack pour tenter de liquider nos couronnes estoniennes. Retour donc à Stockholm, où cette fois-ci, nous optons pour rentrer en train et ainsi tester le fameux X2000 suédois, qui se traîne pas mal le cul face au TGV quand même.
Bilan du trip : record du monde de transports en commun (bus de ligne ou de ville, deux trams, métro, ferry, train, taxi), deux bonnes soirées, une visite trop succinte de Stockholm, une découverte d'une ville insoupçonablement jolie, Tallinn, et un peu de jaune pour Växjö ! Nikel !
See you space cowboy !